Le Burkina Faso a réussi à mobiliser une somme de 38,5 milliards FCFA auprès des investisseurs. Il s’agit de sa deuxième intervention sur le marché des titres publics de l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA). Avec un objectif initial de 35 milliards FCFA, le pays a suscité l’engouement des investisseurs et a finalement levé 38,5 milliards FCFA à travers des Bons Assimilables du Trésor (BAT) de 364 jours et des Obligations Assimilables du Trésor (OAT) de maturités 3, 5 et 7 ans.
Objectif atteint pour le Burkina Faso sur le marché des titres publics
Le Burkina Faso s’était fixé un objectif de mobilisation de 35 milliards FCFA sur le marché des titres publics de l’UMOA. Cet objectif fait suite à une précédente levée de fonds de 50 milliards FCFA qui n’avait pas été entièrement réalisée. Toutefois, l’opération de ce mercredi a été un succès, avec une collecte finale de 38,5 milliards FCFA, soit un dépassement de 3,5 milliards FCFA. Cela correspond à un taux d’absorption de 84,59 %.
Par ailleurs, les investisseurs avaient proposé un total de 45,51 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 130,04 %. Il est également à noter que la majeure partie des offres retenues provient du Burkina Faso, représentant 27,57 milliards FCFA de l’enveloppe levée, soit un taux de 71,61 %.
Détails de l’opération du Burkina Faso sur le marché des titres publics de l’UMOA
L’opération s’est déroulée à travers deux instruments :
BAT (Bons Assimilables du Trésor) de maturité 364 jours : 15,09 milliards FCFA levés, avec un taux marginal de 9 % et un rendement moyen pondéré de 9,77 %.
OAT (Obligations Assimilables du Trésor) :
Maturité 3 ans : 8,56 milliards FCFA levés, avec un prix marginal de 9 021 FCFA et un rendement moyen pondéré de 9,8 %.
Maturité 5 ans : 3,21 milliards FCFA levés, avec un prix marginal de 9 100 FCFA et un rendement moyen pondéré de 7,26 %.
Maturité 7 ans : 11,63 milliards FCFA levés, avec un prix marginal de 9 020 FCFA et un rendement moyen pondéré de 7,71 %.
Cette levée de fonds témoigne de la confiance des investisseurs dans l’économie burkinabè et dans sa capacité à honorer ses engagements financiers.