Le président angolais, João Lourenço, a officiellement pris les rênes de l’Union africaine (UA) lors du 38e sommet ordinaire de l’organisation, qui s’est tenu à Addis-Abeba. Son mandat est placé sous le signe du développement des infrastructures et de l’intégration économique du continent.
João Lourenço aux commandes de l’Union africaine pour l’année 2025
Dans son discours d’investiture, João Lourenço a souligné l’importance de développer les infrastructures africaines pour stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie des populations. Le tout nouveau président de l’Union africaine (UA) a notamment cité les réseaux ferroviaires, routiers, aéroportuaires et portuaires comme des priorités majeures.
Le dirigeant angolais a également mis en avant le rôle crucial du corridor de Lobito et des chemins de fer tanzaniens dans l’intégration régionale. Ces infrastructures sont appelées à faciliter les échanges commerciaux et à renforcer la cohésion du continent.
Une vision pour l’Afrique
La présidence angolaise de l’UA s’inscrit dans la continuité du deuxième plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063. Les priorités de João Lourenço sont en ligne avec les objectifs de l’Union africaine. En effet, il compte développer les infrastructures pour favoriser la croissance économique et l’intégration régionale. Dans son agenda, le président angolais met un point d’honneur à la promotion de la paix et de la sécurité en soutenant les initiatives de médiation et de résolution des conflits.
Durant son mandat, João Lourenço veut renforcer les institutions démocratiques et lutter contre la corruption. Il n’a pas manqué d’intégrer l’autonomisation des femmes dans son ambitieux programme en vue de promouvoir l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes.
À noter que dans le bureau de 2025 de l’Union africaine, la République du Burundi (région centrale) prend la première vice-présidence, suivie du Ghana (région occidentale) comme deuxième vice-président et de la République-Unie de Tanzanie (région orientale) comme troisième vice-président. La République islamique de Mauritanie (région nord) quant à elle occupera le poste de rapporteur.
Le président Lourenço a appelé les États membres de l’UA à renforcer leur contribution financière à l’organisation. Il a souligné la nécessité de réduire la dépendance de l’Union africaine aux financements extérieurs. Il a également plaidé pour une réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies afin de donner à l’Afrique une représentation plus équitable.