La cour d’assises de l’Hérault en France a rendu un verdict accablant ce vendredi. Sandrine Pissara, accusée d’avoir torturé et affamé sa fille Amandine pendant des années, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité. Son ex-compagnon, Jean-Michel Cros, a, lui, écopé de 20 ans de prison. Un dénouement tragique pour une affaire qui a profondément marqué les Français.
Infanticide en France: une mère reconnue coupable et condamnée à la perpétuité
Amandine a vécu un calvaire insoutenable. Enfermée, mal nourrie, battue, elle a subi des sévices inimaginables de la part de sa propre mère. Le confinement de 2020 a aggravé sa situation, l’isolant encore davantage. Le 6 août 2020, elle succombait à ses blessures.
Lors du procès en France , les jurés ont été confrontés à des témoignages glaçants. La surveillante de l’internat d’Amandine a raconté la détresse de l’adolescente à l’annonce du confinement : « Lola, je vais mourir. Combien de temps ça va durer ? Je ne vais pas tenir. » Ambre, la sœur d’Amandine, a également témoigné des sévices subis par sa sœur.
L’avocat général avait requis la réclusion criminelle à perpétuité pour Sandrine Pissara, la qualifiant de « tyran domestique » et de « bourreau d’Amandine ». Jean-Michel Cros a, quant à lui, été décrit comme un « lâche collaborateur du système ». Les jurés ont suivi ces réquisitions, condamnant sans appel les auteurs de ce drame.
Les aveux de Sandrine Pissara n’ont pas suffi à atténuer la gravité de ses actes. La peine prononcée est à la hauteur de l’horreur des faits. Cette condamnation est un soulagement pour les proches d’Amandine et un signal fort envoyé à la société.
Ce procès en France est un rappel douloureux de la nécessité de renforcer la protection de l’enfance. Il est essentiel de mettre en place des dispositifs permettant de détecter plus tôt les situations de maltraitance et d’intervenir rapidement pour protéger les enfants en danger.