L’Afrique révèle un potentiel d’investissement dans l’intelligence artificielle (IA) qui mérite l’attention. Le rapport de l’AFD révèle le potentiel d’investissement de dix pays africains dans l’intelligence artificielle.. Cependant, des disparités régionales persistent, soulignant la nécessité d’interventions ciblées pour libérer pleinement ce potentiel. Découvrons le Top 10 des pays africains leaders de l’intelligence artificielle en 2025
Top 10 des pays africain champions de l’IA en 2025
L’Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie mènent le peloton africain en matière d’attractivité pour les investissements dans l’IA. Ils affichent des scores supérieurs à la moyenne mondiale, selon le rapport de l’Agence française de développement (AFD). L’Égypte, Maurice, le Ghana, l’Algérie, le Kenya, le Sénégal et le Nigeria complètent ce top 10. « Ces pays bénéficient d’un bon niveau de développement des infrastructures numériques, de la disponibilité des compétences humaines et d’un environnement réglementaire favorable », précise le rapport.
Ces nations, classées au stade 3 du potentiel d’investissement, doivent désormais se concentrer sur le soutien à l’innovation et le perfectionnement de leurs cadres réglementaires. « Les pays classés au stade 3 devraient se concentrer davantage sur le soutien à l’innovation et la perfection des cadres réglementaires », indique l’étude. Cette étape est cruciale pour consolider leur position et attirer davantage d’investissements dans le secteur de l’IA.
Disparités régionales et défis
L’Afrique, avec un score global de 38,70 points, accuse un retard par rapport à la moyenne mondiale. La majorité des pays africains se situent au stade 2, tandis que huit d’entre eux sont classés au stade 1. « Les pays classés aux stades 1 et 2 sont confrontés à des défis considérables, nécessitant des interventions politiques ciblées pour remédier aux déficiences en matière d’infrastructures et renforcer le développement du capital humain », souligne le rapport.
L’Amérique du Nord domine le classement mondial, suivie par l’Europe et l’Asie centrale. L’Afrique subsaharienne, quant à elle, se retrouve en queue de peloton. « Des régions comme l’Asie du Sud, l’Amérique latine & les Caraïbes et l’Afrique subsaharienne figurent aux stades 1 et 2, reflétant un climat d’investissement plus difficile », note l’étude. Ces disparités soulignent l’urgence d’une action concertée pour combler les écarts et permettre à l’Afrique de tirer pleinement parti du potentiel de l’IA.