L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), parti de l’opposition au Togo ne siégera pas à l’Assemblée nationale. La formation politique de Jean-Pierre Fabre n’a levé qu’un seul siège lors des législatives du 29 mars 2024.
Au Togo, l’ANC refuse de siéger à l’Assemblée nationale
Déjà une défection à l’Assemblée nationale du Togo. L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), parti de l’opposition a décidé de ne pas siéger à la Chambre basse du parlement. Réunis vendredi au siège du parti à Lomé, les cadres ont annoncé cette importante résolution. Ils justifient cette décision par les irrégularités qui ont émaillé le double scrutin.
Selon le mémorandum de l’ANC, les Togolais ont été témoins de « recensement électoral frauduleux, découpage électoral ségrégationniste, complicité et carence des institutions en charge des élections, notamment la CENI, et de multiples fraudes massives ».
Le parti dénonce également la « prolongation inopportune et illégale du mandat des députés sortants » et « l’utilisation massive des moyens de l’État » pour influencer les résultats des élections. Ces actes ont conduit l’ANC à conclure que les résultats des élections ne reflétaient pas la volonté réelle du peuple togolais.
C’est pourquoi Jean-Pierre Fabre, seul élu du parti, « rejette totalement le processus électoral ainsi que des résultats, qui ne reflétaient aucunement la réalité des votes ». Il faut préciser que Faure Gnassingbé et son parti, UNIR ont remporté haut les mains ce double scrutin.