Tidjane Thiam se prépare pour la présidentielle de 2025. Des accusations sur sa nationalité ivoirienne se sont multipliées récemment. Son avocat, Me Mathias Chichportich, dénonce ces attaques politiques et affirme que les allégations sont des manœuvres destinées à fausser la compétition électorale.
Côte d’Ivoire : l’avocat de Tidjane Thiam monte au créneau
En février, un ministre ivoirien a remis en cause publiquement les origines de Tidjane Thiam, initialement déclenchant de vives réactions. Quatre militants du PDCI ont saisi la justice afin d’invalider l’élection de Tidjane Thiam en décembre 2023 pour contester fermement.
Le dimanche 23 février, les plaignants ont renoncé à leur action en justice sans fournir d’arguments convaincants après vive controverse. L’avocat Me Mathias Chichportich a qualifié la plainte de « sans fondement » et dénoncé la stratégie adverse vivement injuste.
La controverse rappelle l’histoire politique de la Côte d’Ivoire avec d’intenses débats sur la nationalité lors d’élections précédentes très vifs. L’actuel président Alassane Ouattara fut exclu de précédentes élections pour accusations similaires d’origine étrangère lors de controverses politiques particulièrement vives.
En 2016, la Constitution fut modifiée pour exiger une nationalité exclusivement ivoirienne pour la fonction présidentielle conformément aux statuts clairement. Le soutien populaire de Tidjane Thiam s’amplifie tandis que ses opposants multiplient accusations et actions judiciaires contestées selon récentes déclarations.
Réactions et perspectives politiques
Dans cette période électorale, les analyses politiques se précisent et les observateurs scrutent chaque déclaration. L’avocat Me Mathias Chichportich affirme que les attaques contre la nationalité de Tidjane Thiam ne représentent qu’une stratégie politique visant à entraver sa candidature.
Il insiste sur le fait que ces actions ne reposent sur aucun fondement juridique réel et se limitent à une offensive pour affaiblir un leader en pleine ascension. Il déclare notamment : « Plus sa popularité s’accroît, plus les manœuvres, les mensonges et les menaces se multiplient », a indiqué l’avocat dans une déclaration consultée par AFP.
Les acteurs politiques se remémorent les controverses passées, notamment celles ayant affecté l’ancien président Alassane Ouattara lors des élections de 1995 et 2000.
La modification constitutionnelle de 2016 avait établi des critères stricts afin d’assurer que seuls les candidats de nationalité ivoirienne puissent prétendre au pouvoir. Les militants du PDCI avaient tenté, en février, de contester l’élection de Thiam, avant de renoncer à leur action judiciaire. Cette situation illustre la rivalité intense qui caractérise le paysage politique ivoirien et la persistance de débats sur l’ivoirité.
La polémique met en lumière la détermination de Tidjane Thiam à défendre son droit de se présenter et l’importance d’un cadre électoral clair et respecté. Les responsables juridiques et politiques se préparent à répondre aux défis posés par ces accusations.
Chaque déclaration est analysée pour garantir la transparence et la crédibilité du scrutin à venir. Les regards se tournent désormais vers octobre 2025, moment décisif pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.