Le secteur des télécoms a connu une croissance économique sur le continent. Ainsi, cette croissance a attiré une attention particulière des gouvernements africains, qui sont en besoin de financement ou en recherche d’une nouvelle opportunité financière. Toutefois, le secteur, malgré sa croissance, rencontre certaines difficultés, notamment la charge du paiement des taxes. Pour cela, la GSMA plaide pour une réduction ou une révision de la fiscalité appliquée au secteur en Afrique.
Télécoms : réduction de la fiscalité pour une baisse de 13 % du coût de l’Internet en 2025
Le paiement de plusieurs taxes dans le secteur des télécoms en Afrique pèse lourdement sur le rendement économique de ce dernier, bien que le secteur enregistre une forte croissance économique sur le continent. Ainsi, l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) lutte pour la réduction des multiples taxes qu’ils paient, en expliquant que cette réduction pourrait être bénéfique pour les consommateurs, notamment avec une baisse de 13 % du prix de l’Internet mobile chaque année d’ici 2028.
Par ailleurs, les opérateurs de télécoms sont contraints de payer au moins trois taxes majeures détaillées en plusieurs catégories. Ces dernières sont :
Les taxes et redevances des opérateurs (redevances de licence, impôt sur le revenu, taxe pour le fonds de service universel, etc.) ;
Les taxes à la consommation (taxe sur les appels, taxe sur les transactions électroniques, etc.) ;
Les taxes sur les téléphones et les droits d’importation.
Cependant, le soulagement fiscal des opérateurs télécoms ne profitera pas seulement aux consommateurs, mais aussi à la chaîne des smartphones, avec un effet de réduction de 7 %. En effet, la combinaison de la baisse du prix de l’Internet et du smartphone contribuera à la viabilité de la commercialisation des investissements dans les zones rurales. D’autres avantages découleraient également de cette réduction.
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Ces avantages sont l’adoption du haut débit mobile, une augmentation de la demande qui suscitera des investissements pour une couverture réseau plus large, une augmentation du nombre d’utilisateurs de l’Internet mobile de 6 % d’une année sur l’autre en Afrique, et enfin une stimulation du taux de pénétration mobile à 44 % et du taux de pénétration de l’Internet mobile à 27 % en 2024.
En revanche, une solution rentable pour les deux camps doit être trouvée, ceci parce que ces taxes jouent un rôle important dans le développement économique du continent. Avec son statut de secteur en croissance élevée, les télécoms en Afrique contribuent également à l’évolution de l’écosystème mobile du PIB. Ainsi, il y a deux ans, le PIB du secteur s’élevait à 7 %, soit 140 milliards de dollars en 2023. D’ici 2030, il pourrait atteindre 170 milliards de dollars.