Au Tchad, les élections législatives sont prévues le 29 décembre prochain. Mais une partie importante de l’opposition politique a annoncé son boycott du scrutin. Réunis en congrès, quinze partis politiques ont dénoncé des conditions électorales qu’ils jugent inéquitables et opaques. Ils réclament notamment une révision complète du fichier électoral, un découpage équitable des circonscriptions et des garanties de transparence pour garantir la crédibilité du scrutin.
L’opposition refuse de participer à l’élection législative au Tchad
Selon les partis de l’opposition, le processus électoral en cours est « joué d’avance » et ne ferait que renforcer l’emprise du pouvoir en place. Ils craignent que ces élections ne légitiment un régime qu’ils jugent illégitime et ne compromettent l’avenir démocratique du Tchad.
Cette décision de boycotter le scrutin suscite un vif débat au sein de la classe politique tchadienne. Si les partis pro-gouvernementaux poursuivent activement leur campagne électorale, d’autres formations politiques, comme les Transformateurs dirigés par Succès Masra, hésitent encore à participer. Ces derniers ont posé plusieurs conditions préalables, notamment la mise en place d’un cadre électoral plus transparent et inclusif.
Le boycott d’une partie de l’opposition tchadienne jette une ombre sur les prochaines élections législatives. Cette décision risque de fragiliser davantage le processus de transition démocratique en cours et d’accentuer les divisions politiques au sein du pays.