Le parquet général de N’Djamena a livré un premier bilan officiel de l’attaque perpétrée mercredi dernier contre la présidence tchadienne. Selon les informations communiquées, une vingtaine d’individus armés ont tenté d’assassiner des gardes et de pénétrer dans l’enceinte présidentielle.
N’Djamena sous le choc après l’attentat manqué contre le palais présidentiel du Tchad
L’attaque a été repoussée par les forces de défense et de sécurité du Tchad. Selon le point du procureur de la République, le bilan fait état de deux morts dans le rang des militaires et de cinq autres blessés. Parmi les assaillants, dix-huit ont été neutralisés et six ont été blessés et hospitalisés.
Une tentative d’atteinte à la sécurité de l’État
Le procureur de la République a qualifié ces actes d’« extrêmement graves » et a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier tous les responsables de cette attaque. Les auteurs seront poursuivis pour assassinat, coups et blessures volontaires, tentative d’atteinte à l’ordre constitutionnel et à la sûreté de l’État, ainsi que pour participation à un mouvement insurrectionnel.
À en croire le procureur Oumar Mahamat Kedelaye, le mode opératoire des assaillants, qui ont simulé une panne de véhicule pour approcher les gardes, laisse penser à une attaque préméditée. Les autorités tchadiennes sont déterminées à faire toute la lumière sur cette affaire et à traduire les responsables en justice.