Tiken Jah Fakoly serait-il menacé de mort ? Le raggaeman ivoirien est sorti de silence ce mardi, démentant toute menace de mort. Il a également rassuré quant à son état de santé.
Rumeurs de menaces, Tiken Jah Fakoly rassure ses fans
Dans un direct de quatre minutes ce mardi 13 août 2024, Tiken Jah Fakoly s’est prononcé sur les rumeurs selon lesquelles il aurait reçu des menaces sur sa vie. Tout semble être faux. L’artiste ivoirien rassure ses fans et confie qu’il va très bien. « Je fais cette vidéo pour rassurer mes amis, rassurer ma famille, rassurer mes fans, rassurer tous ceux qui ont appris cette fausse nouvelle sur les réseaux sociaux: leur dire que tout va bien, que je suis là, que je suis en tournée jusqu’au 14 décembre », a-t-il confié.
Tiken Jah Fakoly croit savoir d’où est partie la rumeur. Pour lui, tout est parti de ses déclarations la semaine dernière sur la politique en Guinée où lors des événements de 2019, plusieurs jeunes trouvèrent la mort. « Cette fausse nouvelle, elle vient sûrement du fait que je me suis exprimé sur la Guinée le week-end dernier (le week-end du 10 août 2024). Je me suis exprimé parce que quelque part, je me sens responsable de ce qui s’est passé ; vous savez, les jeunes gens qui ont été assassinés, les jeunes gens qui ont été mis en prison. », a-t-il ajouté.
Tout ceci serait également parti du fait qu’il a contribué à réveiller les jeunes par la sève de ses textes galvaniseurs que, voulant être des grenadiers voltigeurs de la démocratie que nombre d’entre eux se sont retrouvés dans la mort lors des tristes événements de 2019. « Quand je dis depuis vingt ans dans mes chansons, réveillez-vous, réclamez vos droits, si vous n’êtes pas d’accord, personne ne viendra changer l’Afrique à notre place, etc. et donc aujourd’hui, nous avons une génération de jeunes qui se réveillent, ils ne sont pas d’accord et ils le font savoir. », a-t-il conclu.
Qu’il vous souvienne qu’en octobre 2019, l’opposition et la société civile en Guinée, avaient engagé un bras de fer contre un projet de nouvelle Constitution, évoqué par le pouvoir d’alors, qui permettrait à Alpha Condé, 81 ans à ce moment-là, de se présenter à la fin de 2020 pour un troisième mandat.