La BOAD (Banque Ouest Africaine de Développement) réalise une performance exceptionnelle sur le marché financier. Moins de 72 heures après son émission hybride publique de 500 millions de dollars, l’institution financière a récolté 1,9 milliard de dollars en seulement 24 heures. Un chiffre record dans l’histoire de la Banque depuis sa création.
La BOAD suscite un engouement exceptionnel des investisseurs
La BOAD a levé de nouveaux fonds, mi-capital, mi-dette, après deux placements privés en capital hybride. En émettant un capital hybride de 500 millions de dollars, la Banque Ouest Africaine de Développement a réussi à atteindre un carnet d’ordres de 1,9 milliard de dollars. Une performance réalisée en une seule journée, soit un taux de sursouscription final de 3,4 fois le montant espéré.
Cela témoigne de l’engouement et de la confiance des investisseurs envers l’institution financière continentale. « Cette opération historique témoigne de la confiance des investisseurs et souligne l’engagement de la BOAD en faveur de l’innovation en tant que moteur essentiel du développement », a souligné le président du conseil d’administration de l’institution.
La raison de cet engouement des investisseurs est liée à l’instrument, d’une maturité de 30 ans, avec une première option de rappel en février 2030, et un taux de coupon équivalent en euros de 5,9 %. Grâce à cette somme levée, la Banque souhaite renforcer sa capacité de prêts afin de déployer davantage de financements aux pays de l’UEMOA, dont les besoins ont explosé ces dernières années.
Un placement international bien réparti
Avec cette émission hybride en obligations durables, la BOAD a bénéficié d’un soutien de taille de la part des investisseurs internationaux. Le Royaume-Uni est en tête des allocations, suivi de la Suisse et du reste de l’Europe. L’allocation se répartit comme suit :
44 % – Royaume-Uni
20 % – Suisse
19 % – Reste de l’Europe
13 % – États-Unis
3 % – Moyen-Orient
2 % – Asie