Les dirigeants africains se sont réunis à Dar es Salaam, en Tanzanie, les 27 et 28 janvier, pour le sommet « Mission 300 ». L’objectif ? Accélérer l’accès à une énergie fiable et abordable pour 300 millions d’Africains d’ici 2030. La Côte d’Ivoire, représentée par le Premier ministre Robert Beugré Mambé, a présenté son « Pacte Énergie », une feuille de route ambitieuse pour transformer son secteur énergétique.
La Côte d’Ivoire s’engage pour une énergie durable
Lors de ce sommet historique, la Côte d’Ivoire a dévoilé son « Pacte Énergie ». Ce plan détaillé présente les actions concrètes que le gouvernement mettra en œuvre pour améliorer l’accès à l’électricité, promouvoir les énergies renouvelables et renforcer l’efficacité énergétique. « Nous sommes déterminés à faire de l’énergie un moteur de développement pour notre pays », a déclaré le Premier ministre ivoirien.
Ce sommet marque une étape importante dans la lutte contre la pauvreté énergétique en Afrique. Les participants ont adopté la « Déclaration de Dar es Salaam », un document qui souligne l’importance de l’accès à l’énergie pour atteindre les objectifs de développement durable. « L’énergie est essentielle pour créer des emplois, améliorer la santé et stimuler la croissance économique », a souligné Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement.
Pour atteindre les objectifs de « Mission 300 », les pays africains ont besoin de mobiliser des investissements importants. C’est pourquoi le sommet a mis l’accent sur le renforcement des partenariats entre les gouvernements, le secteur privé et les bailleurs de fonds. « Nous devons travailler ensemble pour créer un environnement propice aux investissements dans le secteur de l’énergie », a ajouté Adesina.
En présentant son « Pacte Énergie », la Côte d’Ivoire s’affirme comme un leader en matière de transition énergétique en Afrique. Ce plan ambitieux devrait permettre au pays de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, de créer de nouveaux emplois et d’améliorer la qualité de vie de ses citoyens.
Si les perspectives sont encourageantes, de nombreux défis subsistent. L’Afrique doit notamment surmonter les contraintes financières, les difficultés d’accès aux technologies et les défis liés à la gouvernance. Néanmoins, la mobilisation de la communauté internationale et la détermination des dirigeants africains laissent espérer un avenir plus lumineux pour le continent.