La Société Ivoirienne de Raffinage (SIR) a toujours la l’État de Côte d’Ivoire comme un de ses plus grands actionnaires, malgré la vente des parts de TotalEnergies Marketing Côte d’Ivoire à Sahara Ltd. L’État ivoirien et sa société Petroci restent des acteurs incontournables au sein de la plus grande entreprise pétrolière de la zone CFA malgré le changement.
SIR : La Côte d’Ivoire reste forte, Sahara Ltd monte en puissance
Le géant de l’industrie pétrolière ivoirienne, la SIR, continue d’être pratiquement sous influence étatique, bien que la nouvelle acquisition de Sahara Ltd modifie quelque peu l’équilibre des forces. L’État de Côte d’Ivoire ne détient que 1 % des actions en son nom propre, contre 5 % pour le Burkina Faso. La filiale ivoirienne de TotalEnergies Marketing contrôlait 20,35 % des parts de la SIR, contre 6,98 % pour Sahara Ltd. Mais avec l’annonce de la cession des parts de TotalEnergies Marketing Côte d’Ivoire à Sahara Ltd, la Côte d’Ivoire reste un actionnaire clé, mais plus aussi dominante qu’auparavant.
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Toutefois, grâce à sa position majoritaire au sein de Petroci, qui détient 45 % des parts de la SIR, l’État ivoirien conserve une influence déterminante. Sonangol, le géant pétrolier angolais, possède 20 % des parts, tandis que l’État ivoirien détient 1 793 750 actions, soit 46 % de l’entreprise à travers ses participations directes et indirectes.
Avec cette redistribution des parts, les alliances stratégiques se renforcent entre actionnaires pour influencer les grandes décisions. Le Burkina Faso, qui détient 5 % des parts (195 025 actions), reste un partenaire stratégique de la Côte d’Ivoire dans cette nouvelle configuration.