Le Shandong, province chinoise, joue un rôle de plus en plus important dans le développement de l’Afrique. En s’appuyant sur l’initiative « Ceinture et Route« , elle renforce sa coopération avec les pays africains, tant au niveau des infrastructures que de la formation professionnelle.
Shandong : le nouveau visage de la coopération sino-africaine
Depuis plusieurs décennies, des entreprises chinoises basées dans le Shandong, comme le groupe Qingjian, sont présentes sur le continent africain. Elles y réalisent de grands projets d’infrastructures : routes, logements, systèmes d’approvisionnement en eau… Ces réalisations transforment le quotidien des populations locales et stimulent l’économie de ces pays.
« Ces projets ont été salués par le gouvernement et les habitants. », souligne Liu Zhengbin, responsable de la succursale angolaise du CNQC.
Un exemple emblématique est la construction de l’autoroute Makhaola Lerotholi au Lesotho, achevée en 2024. Ce projet a permis de relier un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, autrefois difficile d’accès, et devrait stimuler le tourisme.
« Ce projet a permis la création de 1.500 emplois et la formation de plus de 300 techniciens locaux. », explique Nozesolo Matela, responsable des relations publiques de la Direction des routes du Lesotho.
Au-delà des infrastructures, le Shandong mise sur la formation professionnelle. L’objectif est de former une nouvelle génération de travailleurs qualifiés, capables de répondre aux besoins de développement de l’Afrique.
Des partenariats ont été établis entre des écoles chinoises et africaines. Par exemple, l’Ecole polytechnique de Rizhao et l’Université technique de Kumasi au Ghana ont lancé un programme de formation en ingénierie.
« Les enseignants chinois m’ont soutenue comme une famille. Grâce à leur aide, j’ai rapidement progressé dans ma spécialité. », témoigne Theresa Praman, une étudiante ghanéenne.
Cette coopération entre la Chine et l’Afrique est bénéfique pour les deux parties. L’Afrique bénéficie de nouvelles infrastructures et d’une main-d’œuvre qualifiée, tandis que la Chine renforce sa présence sur le continent et partage son expertise.
Ce partenariat s’inscrit dans une dynamique de développement durable, en accordant une importance particulière à la formation professionnelle et à la création d’emplois locaux.