Au Sénégal, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a consulté le Conseil constitutionnel pour avoir une idée sur la meilleure date à partir de laquelle il pourrait procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. Une sollicitation du président de la République qui vise à ne pas violer la constitution ni à enfreindre ses prérogatives dès que la décision de dissolution sera prise.
Bassirou Diomaye Faye pourrait dissoudre l’Assemblée nationale du Sénégal en septembre prochain
Pour une meilleure mise en œuvre du programme « Le Projet » pour lequel il est élu, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a besoin d’un Parlement constitué en majorité de députés de son camp. C’est ce que soutiennent ses partisans.
Le successeur de Macky Sall envisage dissoudre le Parlement du Sénégal qui, en l’état, ne pourra pas contribuer au déroulement de son programme. Selon les informations, les membres du Conseil constitutionnel ont déjà leur décision. Avant une quelconque dissolution, il faudra que les députés finissent les deux premières années de la législature. Et cela commence à partir de la date de leur prise de fonction.
À noter que dès que cette procédure sera entamée, la loi précise qu’après la dissolution du Parlement, l’élection des nouveaux députés ainsi que l’installation de la nouvelle législature doivent être faites au plus tard dans les trois (03) qui suivent le décret de dissolution. Et ce même décret doit clairement fixer la date du scrutin.