L’ancien attaquant du FC Barcelone, Samuel Eto’o, a été blanchi par la Confédération africaine de football (CAF) après une longue bataille juridique. Sa sanction initiale, une amende de 200 000 dollars pour un partenariat controversé avec 1xBet, a été annulée par le Jury d’Appel. Cette décision marque une étape cruciale pour Eto’o, confortant son mandat à la tête du football camerounais et ouvrant la voie à un nouveau chapitre pour son leadership.
Un partenariat qui a fait des vagues
Tout a commencé en juin 2024, lorsque Samuel Eto’o a été sanctionné par la CAF pour son association avec l’opérateur de paris sportifs 1xBet. Ce partenariat a été perçu par certains comme un conflit d’intérêts, remettant en question son impartialité en tant que président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). La CAF a réagi en lui infligeant une amende de 200 000 dollars, une sanction qui a mis en péril son mandat et ses ambitions pour le football africain.
Parallèlement à cette affaire, Eto’o a également été sanctionné par la FIFA en septembre 2024. Cette fois, il lui a été interdit d’assister aux matchs des équipes nationales camerounaises pendant six mois, suite à son comportement lors d’un match de la Coupe du monde féminine U20 en Colombie.
Le Jury d’Appel de la CAF tranche en faveur de Samuel Eto’o
Cependant, après un examen approfondi du dossier, le Jury d’Appel de la CAF a finalement rendu son verdict le 19 février 2025 : Samuel Eto’o est blanchi. La décision du Jury d’Appel repose sur un vice de compétence. Il a été établi que le Jury disciplinaire de la CAF n’était pas compétent pour traiter des affaires d’éthique, ces dernières relevant exclusivement d’un Comité d’Éthique indépendant.
« Le Jury disciplinaire de la CAF n’avait pas l’autorité pour juger les affaires d’éthique », a déclaré un membre du Jury d’Appel.
Cette victoire juridique est d’autant plus importante pour Eto’o qu’elle lui permet de se concentrer pleinement sur son rôle de président de la Fecafoot. Son mandat, qui avait été fragilisé par ces sanctions, est désormais conforté. Il peut ainsi poursuivre son engagement pour le développement du football camerounais et africain, fort de cette décision de justice qui reconnaît son innocence.
Un nouveau chapitre pour le football camerounais ?
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les dirigeants du football africain. La gestion des conflits d’intérêts, la transparence et le respect des règles éthiques sont autant de questions cruciales pour l’avenir du football sur le continent.
La décision du Jury d’Appel de la CAF dans l’affaire Eto’o pourrait servir de jurisprudence et rappeler l’importance du respect des procédures et des compétences. Elle souligne également la nécessité pour les instances africaines de se doter de structures indépendantes et compétentes pour traiter les questions d’éthique.
Pour Samuel Eto’o, cette victoire juridique marque un nouveau départ. Il peut désormais se tourner vers l’avenir et se consacrer pleinement à sa mission : faire progresser le football camerounais et redorer l’image du football africain sur la scène internationale.