La Guinée équatoriale est en état de choc. Le pays est secoué par une affaire rocambolesque de sextape dans laquelle Baltasar Ebang Engonga est identifié comme principal acteur. Selon les informations rapportées depuis ce samedi 2 novembre 2024, cette affaire tournerait autour d’au moins 400 vidéos compromettantes montrant ce haut cadre administratif en plein ébats.
Baltasar Ebang Engonga tristement célèbre dans une vaste affaire de sextape
L’affaire rappelle celle survenue au Cameroun en janvier dernier, la fameuse « affaire Hervé Bopda » qui avait secoué le pays de Paul Biya. Le point commun entre Bopda et l’Équato-Guinéen Baltasar Ebang Engonga réside dans le nombre impressionnant de partenaires femmes impliquées. Ce changement effréné de partenaires de la part de Baltasar Ebang Engonga a d’ailleurs attiré l’attention du procureur.
D’après les dernières nouvelles, la justice a ouvert une enquête pour déterminer notamment si l’homme n’est pas atteint d’une maladie incurable qu’il aurait sciemment choisi de propager. L’affaire choque non seulement en raison du nombre de vidéos impliquées et des femmes mariées ou enceintes qui y figureraient, mais surtout du fait du statut de l’intéressé dans l’administration. Baltasar Ebang Engonga, alias Bello, est en effet le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière.
Selon des sources proches du dossier, l’analyse des vidéos montre à première vue des « relations consenties » et des enregistrements bien organisés. Ces éléments semblent écarter d’éventuelles accusations de viol et de violences, d’autant plus qu’à ce stade de l’enquête, aucune plainte pour viol ou harcèlement n’a été déposée contre Ebang Engonga.
L’affaire a pris une dimension internationale et suscite de nombreux débats sur les réseaux sociaux. Tous les regards se tournent désormais vers les conclusions de l’enquête en cours. « La population est en danger, car derrière chacune de ces femmes se trouvent leurs maris ainsi que d’autres personnes qui, d’une manière ou d’une autre, leur sont apparentées ou ont été en contact avec elles », a déclaré le procureur général.