Après le divorce de l’AES de la CEDEAO, les autorités militaires continuent toujours d’être campées sur leur décision. Ibrahim Traoré maintien sans relâche sa décision après plusieurs réflexions. Pour lui, le retour sur la décision prise serait une erreur.
Divorce de l’AES de la CEDEAO: Ibrahim Traoré ferme sur sa décision
La décision de l’Alliance des États du Sahel (AES) de se retirer de la CEDEAO a été motivée par des préoccupations liées à l’éloignement de l’institution par rapport aux idéaux de ses fondateurs et à son instrumentalisation présumée par des puissances impérialistes.
En effet, les reproches principaux effectués par les autorités militaires après leur divorce portent sur la «négligence» et la «nonchalance» de la CEDEAO à aider les pays membres confrontés à des attaques terroristes.
Le Président burkinabè, Ibrahim Traoré souligne que cette décision a été prise après une longue observation de la situation et qu’il n’est pas question de faire marche arrière. «Il ne faut jamais commettre certaines erreurs. […] Notre itinéraire, c’est un chemin de non-retour. […] Les chaines que nous sommes en train de briser, c’est pour toujours » a expliqué le président.
« On a pris le temps d’observer, d’analyser la situation et de nous convaincre nous-mêmes de nos forces avant de décider» de se retirer la CEDEAO, a-t-il ajouté. Le président exprime sa confiance en l’avenir de l’Alliance des États du Sahel, créée en septembre 2023, en mettant en avant ses nombreuses potentialités.
Par ailleurs, le président affirme que le départ de la CEDEAO n’aura pas d’impact négatif sur ces relations, mais elles seront désormais basées sur le principe de réciprocité. Le Burkina Faso, bien que quittant la CEDEAO, souhaite maintenir des liens panafricains et accueillir favorablement tous les Africains qui souhaitent visiter le pays.