La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC reste tendue malgré les efforts de médiation. Bintou Keita, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, a salué les progrès réalisés grâce à l’implication de l’Angola, tout en soulignant les défis persistants, notamment la présence du M23.
L’ONU en RDC : des avancées notables, mais des défis persistants
La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita, s’est félicitée des progrès réalisés dans le cadre du processus de Luanda. Elle a notamment souligné la signature d’un accord entre l’Angola et la Monusco pour renforcer le mécanisme de vérification du cessez-le-feu. De plus, le programme Security Harvest a permis de sécuriser de nombreuses cultures, améliorant ainsi la situation alimentaire des populations.
Cependant, Bintou Keita a rappelé que la situation sécuritaire dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu restait préoccupante en raison de la présence du M23, soutenu par le Rwanda. Ce groupe armé n’a toujours pas signé le cessez-le-feu, continuant ainsi à déstabiliser la région.
Vers un sommet décisif à Luanda
Un tournant pourrait être atteint dans les prochains jours. L’Angola a annoncé l’organisation d’un sommet le 15 décembre à Luanda, réunissant les chefs d’État de la RDC et de l’Angola. Bintou Keita s’est réjouie de cette initiative, soulignant l’importance de la médiation angolaise pour la stabilisation de la région des Grands Lacs. « Je félicite la médiation angolaise pour ses efforts inlassables et réitère la pleine disponibilité des Nations unies à poursuivre leur appui », a déclaré Bintou Keita devant le Conseil de sécurité.
Afin de mieux protéger les civils, Bintou Keita a appelé à accorder une plus grande liberté de mouvement aux forces de la Monusco. Cette demande intervient dans un contexte où le groupe armé M23 continue de représenter une menace importante pour la population.