En Côte d’Ivoire, le gouvernement envisage une place prépondérante dans le monde en matière de la production de poissons. Ainsi, un challenge a été lancé par les autorités pour l’atteinte des objectifs d’ici 2025.
La Côte d’Ivoire ambitionne d’être un repère dans la production de poissons
La production de poissons va passer de 55 522 tonnes en 2022 à 84 000 tonnes à fin 2025 pour atteindre 127 000 tonnes dès la fin 2027. C’est à travers ces différents chiffres que les autorités ont réaffirmé leur engagement vis-à-vis du développement des ressources halieutiques dans le pays.
La nouvelle a été annoncée par le ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, à l’occasion d’une conférence de presse. C’était une occasion pour l’autorité d’informer et de « sensibiliser la population et les acteurs de la pêche sur le mode opératoire du repos biologique 2024 des pêches marines en Côte d’Ivoire ».
Selon le ministre, « la production nationale de poissons est passée de 104 233 tonnes en 2016 contre 68 711 en 2020 soit une baisse globale de 34,1% ». Face à cette situation, des mesures de reconstitution intégrale du patrimoine halieutique national seront prises.
Ces différentes démarches doivent être menées conformément aux dispositions juridiques et politiques, notamment la loi n° 2016-554 du 26 juillet 2016 relative à la pêche et à l’aquaculture, souligne le ministre. Par ailleurs, le gouvernement envisage également d’élargir cette mesure en plus du milieu marin sur certains plans d’eau que sont : les lagunes Aby et de Grand-Lahou et les lacs de Kossou et de Buyo.
Pour rappel, les autorités ont annoncé le lancement officiel du repos biologique des pêches marines le lundi 1er juillet 2024 à Adiaké. Une première démarche vers la production de poissons en Côte d’Ivoire.