Ah, la politique ivoirienne ! Elle ne cesse de nous tenir en haleine, surtout à l’approche des élections présidentielles. Avec une histoire aussi riche que mouvementée, la Côte d’Ivoire s’apprête à se soumettre au vérificateur de démocratie.
Côte d’Ivoire 2025 : Tensions et espoirs à l’horizon !
Parlons donc du big boss, le Président Alassane Ouattara, qui a fait un sacré bout de chemin depuis sa nomination au poste de Premier ministre le 7 novembre 1990 par Félix Houphouët-Boigny. De Premier ministre à leader de l’opposition sous Laurent Gbagbo, jusqu’à s’installer confortablement dans le fauteuil présidentiel, il a franchi toutes les étapes.
Ce n’est pas qu’il ne nous a pas marqués avec ses deux mandats et cette petite extension bonus de 5 ans, gracieusement offerte par un changement constitutionnel opportun, suite à la disparition de son dauphin Amadou Gon Coulibaly.
On se souvient bien d’un Ouattara clamant avoir formé des successeurs de taille, et pourtant, qui revoilà en tête d’affiche pour le RHDP en 2015 ? Bingo, le même homme. Reviendra-t-il en 2025 ?
Alors qu’on approche de la fin de son troisième round à la tête du pays, le peuple et ses fans de la première heure croisent les doigts pour qu’il passe le flambeau. Histoire de ne pas finir dans le club pas vraiment VIP des présidents africains, comme Paul Biya, accrochés à leur siège. Dans l’Afrique des Diomaye Faye du Sénégal, le modèle d’éternels Présidents n’est plus souhaitable par ici.
La route vers 2025 semble pavée de quelques risques de tensions, et pas des moindres. Le blocus judiciaire serrant le cou à ses rivaux historiques – Gbagbo, Soro, et Blé Goudé – sous la fine senteur d’injustice, pourrait transformer en autre chose l’actuel climat politique aussi stable qu’un soufflé au fromage dans un tournoi de boxe.
Avec Tidjane Thiam, l’enfant revenu au pays avec son CV international impressionnant (quel enfant même ? le monsieur a 60 ans), prêt à plonger dans l’arène avec une ambition claire : prendre les commandes du pays en 2025, un duel des titans pointe en perspective.
Si beaucoup semblent affirmer que Laurent Gbagbo ne représente plus rien dans le pays, sa démonstration de force à Agboville a forcément nuancé les propos. Le Président Laurent Gbagbo tente un retour malgré les barricades légales le tenant à l’écart de la liste électorale. Le meeting d’Agboville a été organisé pour mesurer sa force. On espère qu’il a toutes les réponses à ses questions.
Mais étant donné que le premier rejet de sa candidature n’a rien fait à « quinquin » ici, on pense qu’il ne devrait pas y avoir de véritables tensions autour de cette question. Même des militants du PPA-CI aimeraient qu’il la joue à la Sonko.
L’histoire de « je suis le seul à pouvoir resserrer les rangs » au PPA-CI, hon hon !!! Un chef décide et tout le monde suit et personne n’a jusqu’ici refusé de suivre son mot d’ordre, donc…
Mais oh surprise ! Dans ce paysage politique déjà bien chargé, une rumeur s’est transformée en nouvelle d’envergure : Guillaume Soro et Ouattara, jadis adversaires prêts à se conseiller mutuellement, avec un assis par terre, échangeraient désormais des politesses.
Serait-ce le début d’une réconciliation nationale, ou juste un autre coup de théâtre dans la grande pièce de théâtre qu’est déjà la politique ivoirienne ?
Ce qui est sûr, c’est que la Côte d’Ivoire se trouve à un carrefour. Avec des acteurs prêts à jouer le tout pour le tout, la question demeure : notre classe politique va-t-elle privilégier la sagesse et l’unité pour éviter de nouveaux conflits ?
Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est certaine : le spectacle sera au rendez-vous, et nous, on sera là pour commenter chaque rebondissement, popcorn en main, avec l’espoir de ne pas devoir fraya parce que gbangban arrive.
Que la meilleure vision pour le pays l’emporte d’avance !