Le compte X du Président ghanéen, John Dramani Mahama, a été piraté pendant quarante-huit heures. Des cybercriminels ont utilisé ce compte pour promouvoir une escroquerie à la cryptomonnaie. Cette affaire met en lumière la vulnérabilité des comptes de personnalités publiques face aux cyberattaques.
Piratage du compte X du Président ghanéen : une arnaque bien orchestrée
Les faits se sont déroulés sur le réseau social X. Des pirates ont pris le contrôle du compte officiel du Président ghanéen. Ils ont publié des messages incitant les partisans du Président à investir dans un projet frauduleux. Ce projet se nommait « Solana Africa ». Il usurpait le nom d’une blockchain en pleine expansion.
Les pirates ont tenté de faire croire que le Ghana et son Président soutenaient ce projet. Ils ont présenté « Solana Africa » comme une initiative visant à faciliter les paiements en Afrique. Ils utilisaient la blockchain Solana. Un site web portant le même nom a été créé. Les escrocs ont rapidement liquidé leurs jetons. Les investisseurs ont mis de l’argent dans le projet frauduleux.
Cette arnaque du président Gahéen rappelle des incidents similaires. Des personnalités politiques ont été impliquées. Les Présidents américain Donald Trump et argentin Javier Milei ont été au centre de polémiques. Ces polémiques étaient liées à des cryptomonnaies. Des messages frauduleux circulaient sur leurs comptes. Milei a dû se rétracter. Il avait annoncé un projet controversé. Certains investisseurs ont subi des pertes considérables.
Lire aussi : Ghana : excédent commercial de 44,7 milliards GH₵ en 2024
Une recrudescence des fraudes aux cryptomonnaies en Afrique
Cet incident de piratage du ciompte X du président ghanéen met en lumière un problème croissant. Les comptes de personnalités publiques sont vulnérables. Les arnaques aux cryptomonnaies se multiplient en Afrique. De plus en plus de comptes vérifiés sont détournés. Ils servent à promouvoir de fausses opportunités d’investissement. Les escrocs profitent de l’engouement pour les actifs numériques. La régulation dans ce domaine est encore insuffisante.
En juillet 2023, le compte de l’opposant sud-africain, Julius Malema, a été piraté. Des NFT frauduleux ont été promus. Plus récemment, en mars 2025, un faux compte attribué au chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a fait surface. Il prétendait promouvoir une monnaie numérique marocaine. Cette initiative a été identifiée comme une escroquerie. En février, un compte officiel saoudien a été piraté. Il laissait croire que le prince héritier Mohammed Ben Salman lançait sa propre cryptomonnaie.
Face à ces fraudes récurrentes, des mesures s’imposent. Les gouvernements et les plateformes de réseaux sociaux doivent renforcer la sécurité. Ils doivent surveiller les comptes officiels. L’affaire du piratage du compte du Président ganhéen, Mahama souligne une nécessité. La vigilance face aux stratagèmes des cybercriminels doit augmenter. Ces stratagèmes sont de plus en plus sophistiqués.
Selon Félix Kwakye Ofosu, porte-parole de la Présidence : « Le compte X du Président a été compromis et nous avons pris des mesures pour en reprendre le contrôle. Le compte a maintenant été entièrement restauré et nous exhortons le public à ignorer tout message suspect lié à la cryptomonnaie provenant de ce compte. »