La Côte d’Ivoire se retrouve à un tournant de son histoire avec des manœuvres politiques potentiellement dévastatrices du « tout sauf Tidjane Thiam » à la tête du PDCI. Des actes inconséquents orchestrés par certains cadres du RHDP et leurs complices du PDCI semblent indiquer que les leçons des périodes tumultueuses passées en Côte d’Ivoire n’ont pas été retenues. …Analyse.
Tidjane Thiam face aux manœuvres les plus détestables de cadres PDCI et RHDP
Après Alassane Ouattara (aujourd’hui président du RHDP et de la Côte d’Ivoire), voici Tidjane Thiam, un nouveau protagoniste sur la scène politique ivoirienne. L’entrée en politique d’Alassane Ouattara avait jadis suscité des oppositions acharnées, transcendant les frontières des partis politiques.
Cela avait plongé le pays dans une crise majeure de 1999 à 2011, culminant avec le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir par la force. Depuis lors, le président Alassane Ouattara a maintenu une relative stabilité et c’est justement celle-ci qui pourrait être mise à rude épreuve.
Cette paix fragile est actuellement menacée par des manœuvres iniques de certains leaders contre Tidjane Thiam. Alors que Thiam cherche légitimement à prendre la tête du PDCI, des adversaires au sein même de son parti, appuyés par certains cadres du RHDP, mettent en péril la stabilité du pays.
Deux secrétaires généraux de section du PDCI, agissant de manière apparemment indépendante, mais orchestrée en coulisses, s’opposent au congrès qui devrait consacrer l’ascension de Tidjane Thiam à la tête du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire.
Les ministres Cissé Bacongo, Mamadou Touré et Amadou Coulibaly, par leurs saillies nerveuses contre « L’Ingénieur » (surnom de Tidjane Thiam, NDLR), laissent transparaître une réalité bien plus complexe, la peur de Tidjane Thiam, comme la peur d’Alassane Ouattara par le passé.
Blesson Christophe et Ourah Affroumou Matthieu, secrétaires généraux de section du PDCI, maintiennent leurs manœuvres contre le congrès du PDCI à Yamoussoukro. Leurs motifs incluent des accusations sur le nombre de congressistes, la publication tardive de la liste des délégués, une présumée campagne précoce de Tidjane Thiam, et des doublons sur la liste des membres du bureau politique du PDCI-RDA.
Blesson Christophe et Ourah Affroumou Matthieu, qui êtes-vous ?!
Bien que certaines erreurs aient été reconnues et corrigées par le parti, Blesson Christophe et Ourah Affroumou Matthieu persistent. Leur démarche, accompagnée de l’intervention des forces de l’ordre, soulève des questions sur l’ingérence de la justice dans les affaires internes du parti.
Pour de nombreux militants, ces actions semblent être orchestrées pour entraver l’élection de Tidjane Thiam, soutenu par la majorité des militants du parti antérieurement dirigé par feu Henri Konan Bédié.
La justice ivoirienne prendra-t-elle une décision susceptible de confirmer ou d’infirmer les soupçons de manœuvres occultes derrière les actions de Blesson Christophe et Ourah Affroumou Matthieu ?
La Côte d’Ivoire se trouve à nouveau à la croisée des chemins, confrontée au spectre d’une politique de la terre brûlée.
Le discours clair de Tidjane Thiam disant qu’il sera candidat, quelle que soit la date ou la forme du congrès laisse penser qu’il ne se laissera pas faire face à ces manœuvres qu’il considère comme des « provocations ».
Alassane Ouattara, qui est déjà passé par des empêchements pour une supposée « nationalité douteuse », ne devrait-il pas, le chef de l’État qu’il est, raisonner les décisions de justice sur ce dossier ?
De nombreux observateurs de la vie politique ivoirienne et des militants du PDCI RDA pensent à une connivence de certains cadres du parti dirigé par Cowppli-Boni Kwassi Alphonse et certains de leurs amis alliés du RHDP au pouvoir. Les premiers pensent arrêter un adversaire interne au parti quand d’autres croient stopper un candidat beaucoup trop sérieux à la présidentielle de 2025 face au candidat du RHDP.
Et pendant ce temps que fait Alassane Ouattara ?
Sauf qu’à cause de ces petits calculs de personnes, à trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. Alassane Ouattara, garant de la sécurité nationale, doit préserver la paix en Côte d’Ivoire.
Car comme à son époque, personne n’exigera à Tidjane Thiam de renoncer à ses ambitions pour la Côte d’Ivoire, surtout pas avec les résultats des différents sondages qui circulent sous les manteaux.
Un sondage en date du 17 décembre portant sur un échantillon de 2500 congressistes donne gagnant Tidjane Thiam avec un score autour de 93% dans cette élection au PDCI-RDA.
Comme le dit Tidjane Thiam lui-même, « Il ne faut pas accepter la violence comme moyen d’action politique ».
Loin donc de se laisser impressionner par ces gesticulations, sa décision de ne rien céder sur sa candidature à la présidence du PDCI RDA est prise, appuyée par ses milliers de militants qu’il ne se voit pas abandonner dans cette lutte.
« Le secret du commandement est de comprendre que l’autorité ne s’exige pas, elle se consent. L’autorité vient d’en bas… »
Qui peut donc résister à l’appel du bas quand tout ce qui est haut part du bas ?