A Bahia au Brésil, le président Patrice Talon a vendu les mérites du Bénin. Il a affirmé haut et fort que le Bénin présente désormais une image assez intéressante, totalement détachée de l’idée selon laquelle « les pays africains passent leur temps à demander de l’aide ».
« Je ne suis pas venu au Brésil pour demander de l’aide », Patrice Talon
Le Bénin n’a plus besoin d’aide et n’en demande d’ailleurs plus. C’est ce qu’il convient de retenir des propos de Patrice Talon qui mettent son pays sur un piédestal dans une Afrique où les pays ont souvent la main tendue. « Je ne suis pas venu au Brésil pour demander de l’aide. Le Bénin n’a pas besoin d’aide… Ce qui nous caractérisait jadis, que les pays africains passent leur temps à demander de l’aide, ne caractérise plus le Bénin », a-t-il dit.
Selon Patrice Talon, le Bénin a désormais atteint un stade où il peut « rentrer en coopération efficace avec quiconque ». « Je suis allé en Norvège, en France, aux Etats-Unis ; et je l’ai dit partout. Nous avons besoin de rattraper notre retard. Nous avons besoin de technologie, nous avons besoin d’équipement, mais nous saurons les payer de notre effort, de notre argent », a précisé le président béninois dans son discours.
En moins de 10 ans, le Bénin qui était un pays très pauvre, a fait des efforts pour restructurer son secteur politique, pour restructurer son secteur privé, l’administration, pour se réformer et faire une mutation et en moins de 10 ans, le Bénin est devenu un autre pays. Pas encore développé, mais en voie ( de développement).
Patrice Talon
Même si, selon les dires de Patrice Talon, le Bénin ne tend pas la main pour une demande d’aide, il est conscient qu’aucun pays ne peut vivre en autarcie. « Le Bénin a besoin de technologie et de coopération. C’est vrai qu’aujourd’hui, le monde échange et nulle n’a à lui seul toute l’intelligence et toute la technologie nécessaire, mais elle se vend. La technologie s’achète. Au pire en payant cash ou au mieux en payant par la coopération, et c’est ce que je suis venu demander à Bahia, la coopération », a-t-il rappelé.