La situation en mer Rouge semble être sur le point de devenir incontrôlable, selon les déclarations du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Les tensions élevées dans la région préoccupent la communauté internationale, et Guterres exprime une vive inquiétude face aux tirs quotidiens à la frontière israélo-libanaise.
L’ONU : Antonio Guterres effrayé du contrôle de la mer rouge
Le secrétaire général de l’ONU craint une escalade plus large entre Israël et le Liban, ce qui aurait des répercussions significatives sur la stabilité régionale, appelant à la cessation des hostilités. Les récents événements incluent des frappes menées par les forces militaires britanniques et américaines contre les rebelles houthis Ansar Allah au Yémen, en réponse à des attaques jugées sans précédent en mer Rouge.
Ainsi, le président américain Joe Biden a justifié ces actions comme étant de nature défensive, visant les sites de missiles, les drones, et les stations radar des rebelles.
De plus, une base navale près du port de Hodeidah, en mer Rouge, a été attaquée, avec le porte-avions USS Carney frappant un aérodrome au nord de la capitale yéménite. En réaction à l’escalade du conflit dans la bande de Gaza, les Houthis ont menacé de frapper le territoire israélien et ont interdit aux navires associés de naviguer dans les eaux de la mer Rouge et du détroit de Bab el-Mandeb tant que l’opération dans la bande de Gaza n’aura pas pris fin.
En réalité, le commandement central de l’armée américaine estime que les rebelles yéménites ont attaqué plus de 20 navires et bâtiments civils en mer Rouge depuis la mi-novembre. La situation semble être en train de prendre une tournure grave, suscitant des préoccupations quant à la possibilité d’une échappatoire à tout contrôle, selon les avertissements de l’ONU.