Les conditions de détention d’Olivier Boko deviennent de plus en plus complexes. Alors qu’il bénéficiait initialement d’un traitement relativement souple au début de son incarcération, l’homme d’affaires semble désormais confronté aux réalités du milieu carcéral.
Bénin : comment les conditions de détention d’Olivier Boko ont évolué
Poursuivis pour « atteinte à la sûreté de l’État, corruption d’agent public et blanchiment de capitaux », Olivier Boko et l’ancien ministre Oswald Homeky ont été placés sous mandat de dépôt depuis près de trois semaines. Le premier avait été conduit à la prison civile de Cotonou, et le second à la prison civile d’Akpro-Missérété.
Ces derniers jours, la situation a évolué. Des sources indiquent que l’homme d’affaires aurait été transféré de Cotonou, où il disposerait d’une cellule personnelle climatisée, vers Missérété, où il occuperait désormais une cellule ordinaire. Selon Africa Intelligence, Olivier Boko partage cette nouvelle cellule avec d’autres détenus. Le média ajoute que les visites seraient contrôlées. Olivier Boko peut seulement recevoir la visite de son épouse, et ses avocats sont soumis à une programmation spéciale.
Après une nouvelle audition devant la commission d’instruction le 17 octobre dernier, Boko est encore attendu la même commission ce vendredi 25 octobre.
La prison de Missérété, considérée comme un établissement de « haute sécurité », est connue pour accueillir des personnes poursuivies ou condamnées pour des actes de terrorisme, de cybercriminalité, de crimes économiques, ainsi que pour d’autres infractions graves.