Le Sénégal intègre officiellement le cercle fermé des pays producteurs de pétrole en Afrique. Woodside Energy a annoncé le démarrage de l’extraction de l’or noir sur le champ pétrolier de Sangomar, situé au large des côtes africaines. Les retombées annuelles de l’exploitation de ce puits sont estimées à un milliard d’euros.
Le Sénégal produit son premier baril de pétrole
C’est une bonne nouvelle pour le nouveau régime de Bassirou Diomaye Faye. Le Sénégal entame la production de pétrole après quelques mois de retard. Les estimations et perspectives économiques du pays sont fortement basées sur l’exploitation des puits pétroliers découverts. Cette exploitation a officiellement débuté et pourra impacter positivement les recettes financières du pays.
Le début de l’extraction du champ de Sangomar marque le commencement d’une nouvelle ère, non seulement pour l’industrie et l’économie de notre pays, mais surtout pour notre peuple.
Thierno Ly, Directeur général de Petrosen
Le Sénégal espère un retour financier d’un milliard d’euros par an dans l’extraction des hydrocarbures (pétrole, gaz). La production journalière est estimée à 100 000 barils sur le champ de Sangomar pour l’exportation et la consommation domestique. La société Woodside Energy précise que Sangomar comprend « 23 puits, dont 11 de production, 10 d’injection d’eau et 2 d’injection de gaz ». Elle assure avoir déjà achevé vingt-et-un (21) puits.
Un deuxième champ attire également l’attention. Il s’agit du projet de Grand Torture/Ahmeyim (GTA). Ce champ est situé à la frontière avec la Mauritanie. Les travaux sur ce site sont effectués BP et l’américain Kosmos Energy, la SMH (Mauritanie) et Petrosen (Sénégal). Ce champ devrait générer environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel par an. Le démarrage de la production est annoncée pour bientôt.