Un réseau criminel de ressortissants marocains, suspecté d’avoir introduit illégalement un bébé en Italie et tenté de le vendre, a été démantelé par la police de Turin. L’enfant, née en août 2024, avait été transportée du Maroc dans un sac de courses, cachée sur un bateau. L’enquête a révélé les conditions dangereuses de ce voyage et le rôle d’une famille d’accueil dans ce trafic.
Voyage clandestin et soins d’urgence
La petite fille a voyagé du Maroc à l’Italie dans un sac de courses, cachée parmi les passagers d’un bateau. « Son nom n’a pas été inscrit sur la liste des passagers », confirme l’enquête. À son arrivée à Turin, elle a reçu des soins médicaux à l’hôpital, souffrant des conséquences du voyage. Le couple suspect avait confié l’enfant à deux autres personnes, chargées de la cacher en attendant de la vendre. « Cette manœuvre visait à échapper aux contrôles des autorités », précise le rapport de police. La police a localisé le domicile de la famille d’accueil et a arrêté les suspects le 12 mars. L’enfant a été placée dans une famille d’accueil après des examens médicaux.
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Réseaux de trafic et exploitation
Ce cas en Italie révèle l’existence de réseaux criminels qui exploitent des ressortissants marocains et africains. Ces réseaux utilisent des méthodes similaires pour transporter des personnes illégalement, les exposant à des dangers. « Des affaires récentes ont révélé comment des migrants sont impliqués dans des réseaux de trafic », souligne le rapport. Des familles, en situation de précarité, sont parfois impliquées dans ces trafics, espérant une vie meilleure. « Certaines familles, poussées par des difficultés économiques extrêmes, sont parfois impliquées dans ces réseaux », peut-on lire. Elles deviennent alors victimes d’un système qui les dépasse.