Le président nigerian Bola Tinubu a annoncé une victoire majeure dans la lutte contre le terrorisme. Plus de 100 personnes impliquées dans le financement de groupes terroristes ont été condamnées au cours des deux dernières années.
Le Nigeria intensifie sa lutte contre le financement du terrorisme
Lors de l’ouverture du sommet national sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML/CFT/CPF) de 2025 à Abuja, le président de la République Fédérale du Nigeria Bola Tinubu a souligné les efforts considérables déployés par les autorités pour démanteler les réseaux financiers de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).
Par la voix du secrétaire du gouvernement de la Fédération, George Akume, le chef de l’État nigérian a indiqué qu’il est important de priver les terroristes de ressources financières et matérielles en vue de permettre à la population de vivre en sécurité.
Et pour y arriver, le pays a dû employer un certain nombre de stratégies qui incluent plusieurs volets. Il s’agit en effet du renforcement des capacités des forces de l’ordre avec lequel les autorités ont investi dans la formation et l’équipement des unités spécialisées dans la lutte contre le terrorisme financier.
Le pays a privilégié une coopération internationale qui lui a permis de travailler étroitement avec ses partenaires internationaux pour traquer les réseaux de financement du terrorisme qui s’étendent au-delà de ses frontières. Aussi, des campagnes de sensibilisation ont été menées pour informer les citoyens aux risques du financement du terrorisme et les encourager à signaler tout comportement suspect.
Un défi à relever : sortir de la liste grise du GAFI
Malgré ces progrès, le Nigeria reste inscrit sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI). Cette inscription, due à des lacunes dans son système de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a des conséquences négatives sur l’économie nigériane.
À cet effet, le président Bola Tinubu a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à mettre en œuvre les recommandations du GAFI afin de sortir de cette liste. Il a souligné que cette sortie était essentielle pour restaurer la confiance des investisseurs étrangers et renforcer la stabilité économique du pays.