L’économie du Nigeria, plus grande puissance économique d’Afrique, devrait connaître une amélioration notable en 2025, selon le président Bola Tinubu. Malgré des défis persistants, il a affirmé que les réformes initiées commencent à produire des résultats. Cette annonce, faite lors de la présentation du budget national à l’Assemblée nationale, porte l’espoir d’une relance économique durable, avec une hausse des opportunités d’emploi et une réduction significative de la pauvreté.
Nigéria: budget ambitieux pour des objectifs économiques clairs
Lors de la présentation du projet de budget 2025, le président Tinubu a déclaré que l’économie réagit positivement aux mesures mises en place. « Les réformes que nous avons introduites commencent à porter leurs fruits », a-t-il souligné. Ce budget prévoit des dépenses totales de 49.800 milliards de nairas, soit environ 32 milliards de dollars. Sur cette somme, 15.810 milliards seront alloués au service de la dette.
La croissance économique a déjà atteint 3,46 % au troisième trimestre de 2024, marquant une amélioration par rapport aux 2,54 % de l’année précédente. L’objectif est d’atteindre un taux de croissance plus élevé, soutenu par des plans de relance ciblés et des dépenses publiques non inflationnistes.
Les réserves de change du pays s’élèvent à près de 42 milliards de dollars, offrant une stabilité face aux chocs extérieurs. En outre, le taux d’inflation actuel de 34,6 % devrait baisser à 15 % d’ici 2025, tandis que le taux de change passera de 1.700 à 1.500 nairas pour un dollar.
L’économie nigériane bénéficie également d’un excédent commercial de 5.800 milliards de nairas, soit environ 3,7 milliards de dollars, grâce à une augmentation des exportations. Selon M. Tinubu, ces indicateurs évidents de reprise « réfètent la résilience de notre économie ». Il a ajouté que le gouvernement travaille pour atteindre une production pétrolière de 2,06 millions de barils par jour, renforçant ainsi la position économique du Nigéria.
Le président Tinubu a réaffirmé que les réformes économiques de son administration, mises en place depuis 18 mois, resteront une priorité. « Nous devons renforcer les progrès déjà réalisés pour bâtir une économie plus robuste, plus équitable et plus compétitive », a-t-il déclaré.