Le ministre de l’Intérieur du Niger a tiré la sonnette d’alarme sur de potentiels liens entre certaines organisations non gouvernementales (ONG) opérant au Niger et des groupes terroristes.
Dans une déclaration récente, le général Mohamed Toumba a exprimé ses doutes quant à l’impact réel de ces ONG, dont le nombre a considérablement augmenté ces dernières années. Il a notamment mis en question la véracité des sommes investies par ces organisations, annonçant le lancement d’audits pour y voir plus clair.
ONG et Terroriste au Niger: des enquêtes révèlent des liens troublants
Des enquêtes menées par les services de sécurité ont mis en évidence des accointances entre certaines ONG et des acteurs douteux. Ces organisations seraient impliquées dans des activités de subversion ou fourniraient un soutien logistique aux groupes terroristes.
« Des enquêtes ont révélé des accointances entre certaines ONG et des partenaires suspects, les organisations étant impliquées dans des missions de subversion ou fournissant un soutien direct aux terroristes. », a déclaré le ministre.
Face à ces révélations, les autorités nigériennes ont décidé de sévir. Plusieurs ONG ont déjà été fermées et expulsées du territoire. Pour mieux encadrer les activités de ces organisations, le ministère de l’Intérieur a mis en place de nouvelles mesures de contrôle.
« Elles doivent comprendre que le rythme a changé. Nous prônons désormais la souveraineté », a souligné le général Toumba. Cette décision s’inscrit dans un contexte de lutte renforcée contre le terrorisme au Niger, où les groupes armés sèment la terreur depuis plusieurs années.
En renforçant le contrôle sur les ONG, le Niger entend affirmer sa souveraineté et protéger sa population. « L’aide n’a jamais développé un pays de toutes les manières », a rappelé le ministre.
Cette prise de position suscite un débat sur le rôle des ONG dans les pays en développement et sur la nécessité de mieux réguler leurs activités.