Au Niger, une attaque terroriste d’une violence extrême est survenue, vendredi, dans le village de Fambita, région de Tillabéri (ouest). Au moins 44 civils ont été tués et 13 autres blessés, dont quatre grièvement, ont été dénombrés lors de cette attaque attribuée à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).
L’EIGS frappe à Fambita, un carnage lors de la prière du vendredi au Niger
Selon un communiqué du ministre nigérien de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Mohamed Toumba, lu vendredi sur Télé-Sahel, l’attaque a eu lieu vers 14h00, heure locale, alors que les fidèles musulmans accomplissaient la prière collective du vendredi. Lourdement armés, les assaillants ont encerclé la mosquée et ont perpétré un « massacre d’une rare cruauté ».
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« Non satisfaits de leur ignominie, ils ont systématiquement incendié le marché et les habitations lors de leur repli », a dénoncé le ministre avant de faire savoir que ces différents crimes ne resteront jamais impunis. Car, insiste-t-il, les auteurs de ces actes cruels seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement. L’autorité n’a pas manqué d’appeler toute la population au calme en indiquant que les forces de défense font le nécessaire pour sécuriser ce village de Fambita se situe dans la zone dite des « trois frontières » (Niger, Mali et Burkina Faso).