Au Niger, l’armée a annoncé, mercredi, avoir subi des pertes significatives lors d’un accrochage avec des hommes armés affiliés à l’État islamique au grand Sahara (EIGS), près de la frontière avec le Burkina Faso. Ainsi, neuf soldats ont malheureusement perdu la vie et sept autres blessés dans ces violents combats.
Frontière Niger – Burkina : accrochage meurtrier à la frontière, 9 soldats tués et des dizaines de terroristes « neutralisés »
Selon un communiqué des Forces armées nigériennes (FAN), diffusé mercredi soir à la télévision publique, l’opération a été menée samedi 15 mars sur le site aurifère de Kiral. Les renseignements indiquaient la présence de « plusieurs criminels » de l’EIGS, et l’objectif était de mettre fin à l’exploitation illégale de l’or et de « neutraliser toute résistance ennemie ».
L’opération, décrite comme « minutieusement préparée et coordonnée », a permis de mener un combat farouche contre l’ennemi, qui bénéficiait de « renfort venu du Burkina Faso, avec plus d’une centaine de motos ». Mais grâce à une « synchronisation parfaite entre les unités terrestres et les appuis aériens nigériens et burkinabè », les forces ennemies ont été « prises de court et mises en déroute ».
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A l’issue de cette opération, l’armée affirme dans son communiqué avoir « neutralisé au moins 45 criminels », sans compter les pertes supplémentaires lors de « deux frappes aériennes ciblées sur des regroupements de criminels en fuite ». Cependant, elle déplore également la perte de neuf soldats et sept blessés.
Ces événements témoignent de la pression constante exercée par les groupes armés dans les zones frontalières du Niger et dans le sahel en général. Mais les soldats se disent engagés pour mener ce combat afin de reconquérir l’intégrité du territoire national.