La RDC continue de lutter contre l’épidémie de Mpox. Les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé sont alarmants : 20 décès supplémentaires ont été enregistrés lors de la première semaine de 2025. Cette nouvelle donne un aperçu de la gravité de la situation sanitaire dans le pays.
La RDC, épicentre de l’épidémie de Mpox en Afrique centrale
Depuis le début de l’année, ce sont plus de 66 000 cas suspects qui ont été recensés, dont 14 417 ont été confirmés en laboratoire. Le taux de létalité, bien qu’il semble s’être stabilisé, reste élevé à 2,07%. Ces chiffres témoignent de l’ampleur de l’épidémie et de son impact sur la population congolaise.
L’Organisation mondiale de la Santé suit de près l’évolution de la situation en RDC. Selon l’OMS, « malgré une stabilité apparente des tendances, la circulation continue et augmente du virus demeure préoccupante ». L’épidémie, principalement due au clade Ib du virus Mpox, reste active en RDC et s’est propagée à des pays voisins comme le Burundi et l’Ouganda.
La circulation du virus au-delà des frontières de la RDC est une source d’inquiétude supplémentaire. De nouveaux cas liés à des déplacements ont été détectés en Zambie et au Zimbabwe. Cette propagation transfrontalière souligne la nécessité d’une réponse coordonnée à l’échelle régionale pour endiguer l’épidémie.
Le Mpox représente un véritable enjeu de santé publique pour la RDC. Les autorités sanitaires et les organisations internationales redoublent d’efforts pour contenir la propagation du virus, améliorer la prise en charge des malades et sensibiliser les populations aux mesures de prévention.
Comme indiqué dans le communiqué par l’Agence congolaise de presse (ACP), « les données de surveillance pour cette première semaine dévoilent 2 318 cas suspects (complétude 96%); 20 décès avec un taux de létalité de 0,86% et 512 cas confirmés au laboratoire ».