Au Burkina Faso, le Premier Ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a accusé les forces de défense et de sécurité (FDS) à la suite de l’attaque meurtrière de Barsalogho, survenue le 24 août dernier.
Attaque de Barsalogho au Burkina Faso : le Premier ministre fustige les manquements de l’armée
Le chef du gouvernement a pointé du doigt le non-respect des instructions données par le président de la République, Ibrahim Traoré pour assurer la protection des populations civiles. À cet effet, l’autorité, lors de la cérémonie de la montée des couleurs le mercredi 11 septembre 2024, a fustigé les manquements de l’armée après le massacre de Barsalogho au Burkina Faso.
Ainsi, l’armée burkinabé a été accusée de ne pas avoir suivi les instructions du président. « Pourquoi les consignes n’ont-elles pas été respectées ? », s’est-il interrogé, rappelant que l’attaque avait visé des civils qui collaboraient avec l’armée. Par ailleurs, Joachimson Kyélem de Tambèla a appelé les FDS à une plus grande vigilance et à un meilleur discernement.
Il a exhorté les militaires à se poser les bonnes questions et à ne pas se laisser manipuler. « Sommes-nous certains de ne pas être des pions sur un échiquier ? », a-t-il lancé. Pour rappel, ce drame a coûté la vie à près de 300 personnes, principalement des civils qui participaient à des travaux de fortification pour renforcer la sécurité de la zone. Il faut noter que, bien avant l’intervention du Premier Ministre, la population avait pointé du doigt l’armée en demandant des comptes.