L’opposition politique, ne décolère pas en Centrafrique. Martin Ziguélé réclame un dialogue politique avec Faustin-Archange Touadéra avant, les prochaines élections. Cette rencontre politique permettra selon lui, d’aborder des « questions qui fâchent » dans le pays. Et ces questions qui fâchent concernent, « la reforme préalable » de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) et, de la Cour Constitutionnelle en Centrafrique.
Dans une interview accordée à Radio Ndeke-Luka ce 6 novembre 2024, l’opposant Centrafricain estime, que le fonctionnement de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), « n’est pas orthodoxe ». Et pour preuve explique Martin Ziguélé, les différents reports des dates des élections locales en Centrafrique, ne sont que « la conséquence d’un dysfonctionnement majeur au sein de l’ANE ».
L’Autorité Nationale des Elections (ANE), « joue à la roulette russe », a lancé Martin Ziguélé. Pour étayer ses arguments, l’opposant explique qu’une semaine avant la date du 16 septembre 2024, annoncée pour le démarrage de la révision de la liste électorale, « la direction de l’ANE savait très bien que l’opération ne pouvait pas démarrer ».
Pour Martin Ziguélé, la raison est très simple. Et selon lui, « les tablettes qui devraient être utilisées pour recenser les électeurs, « n’étaient pas dotées des logiciels » qui devraient permettre aux Agents Recenseurs, « de faire les opérations dans les normes ». En plus de ce manquement explique Martin Ziguélé, « les kits électoraux n’étaient même pas à Bangui et encore moins, à l’intérieur du pays, à la disposition des Agents Recenseurs et Agents Superviseurs ».
Sur le plan fonctionnel, Martin Ziguélé estime que la gestion du personnel dédié à ces élections est comparable, « aux écuries d’augias ». C’est pour cette raison explique l’opposant dans cette interview, que « nous demandons à la justice de se saisir de ce dossier et de procéder à des audits indépendants pour nous confondre ». « Ce que nous disons, nous le disons sur la base des faits vérifiés », a indiqué Martin Ziguélé.
Pour Martin Ziguélé, « nous irons de surprise en surprise ». Selon lui, les résultats de ces élections, « ne reflèteront pas réellement la volonté populaire à cause, de ces problèmes organisationnels, structurels et de gestion » en Centrafrique.
Il faut savoir, que selon la dernière annonce du gouvernement Centrafricain, ces élections locales sont fixées eu 13 juillet 2025.