Pour le Mali, la Banque mondiale a approuvé un prêt de 100 millions de dollars à l’Association Internationale de Développement (IDA). Ce prêt vise à donner accès à l’eau potable à plus de 500 000 personnes à Bamako, précisément dans la zone de la rive gauche.
Accès à l’eau potable au Mali grâce à la Banque mondiale
L’accès à l’eau potable est un défi crucial à relever au Mali. Pour y faire face, la Banque mondiale a accordé son soutien à l’Association Internationale de Développement à travers un prêt de 100 millions de dollars. Ces fonds permettront d’améliorer l’accès à l’eau potable pour les habitants de la capitale malienne, Bamako, notamment dans les villages situés dans la zone de la rive gauche. Cela inclut notamment Mopti/Sévaré, San, Ouélessébougou, Dioila, et Bafoulabé/Mahina.
Ce projet sera mis en œuvre par le PASEma (Projet d’Appui à la Sécurité de l’Eau au Mali). Ce dernier s’occupera du transfert d’eau à Bamako et dans les villes secondaires. Les travaux prévus incluent le transfert d’eau de Djikoroni-Para à la station de Missira, puis de la station de Missira à Kati-Sud, la construction d’une station de pompage à Missira,l’installation d’un château d’eau d’une capacité de 2 000 m³, la mise en place de branchements sociaux pour les ménages non raccordés à un réseau d’eau potable.
Dans les autres villes concernées par le projet, le PASEma va réaliser des systèmes d’alimentation en eau comprenant des infrastructures de production d’un volume de 24 400 m³/jour, des stations de pompage,
trois châteaux d’eau de 2 000 m³ chacun,un réservoir semi-enterré de 1 000 m³,un réseau de distribution d’eau, des branchements sociaux et des bornes fontaines publiques dans les zones périphériques.
Une vision durable pour l’accès à l’eau potable
La directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Clara de Sousa, a expliqué la mission du PASEma dans ce projet.
« Le PASEma permettra de répondre de façon pérenne aux préoccupations immédiates en matière d’accès à l’eau potable, tout en prenant en compte la préservation des sources d’eau. Il jette ainsi les bases d’une résilience à long terme du secteur et contribuera à la croissance de l’emploi et de l’activité économique dans le secteur de l’eau », a-t-elle souligné.
Impact du projet
Ce projet profitera à 500 000 personnes dont
227 000 personnes auront accès à des services d’eau de base,
270 000 personnes bénéficieront d’une meilleure qualité de service et enfin
30 000 personnes vivant dans les zones rurales proches des villes concernées bénéficieront de la restauration des écosystèmes.