Un nouveau drame a frappé le secteur minier artisanal au Mali. Une dizaine de femmes ont perdu la vie dans l’effondrement d’une mine à Bilalkoto, dans la région de Kéniéba au sud-ouest du pays. Cet accident tragique survient quelques semaines après un événement similaire dans la région de Kangaba, où 13 personnes avaient péri.
L’orpaillage clandestin fait de nouvelles victimes au Mali
Le drame s’est produit samedi dernier lorsqu’une excavatrice s’est renversée sur un groupe de femmes travaillant dans une fosse. Selon les informations, des dizaines de femmes ont trouvé la mort sur le coup et plusieurs autres personnes ont reçu de graves blessures. Les conditions de travail précaires et l’absence de réglementation sur ces sites d’exploitation artisanale sont régulièrement pointées du doigt comme étant à l’origine de ces accidents meurtriers.
Les accidents dans les mines d’or artisanales sont malheureusement fréquents au Mali. L’attrait de l’or et la pauvreté poussent de nombreuses personnes, notamment des femmes, à travailler dans des conditions extrêmement dangereuses. Les effondrements, les intoxications et les maladies professionnelles sont légion.
Ces drames ont un impact humain et environnemental considérable. Outre les pertes en vies humaines qui sont devenues monnaie courante, ces accidents engendrent un profond désespoir au sein des communautés locales. De plus, l’exploitation minière artisanale non réglementée contribue à la dégradation des sols, à la pollution des cours d’eau et à la destruction des écosystèmes.
Face à la répétition de ces tragédies, les autorités maliennes sont appelées à renforcer les contrôles sur les sites d’exploitation artisanale. Il est urgent de mettre en place des normes de sécurité strictes, de former les travailleurs et de régulariser ce secteur.