Plusieurs cadres de la société Energie du Mali et un ancien ministre ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Ils seraient impliqués dans une affaire de présumées malversations financières (des détournements de fonds au sein de la société de distribution de l’énergie électrique, Énergie du Mali.)
Mali : des cadres impliqués dans une malversation financière
Nombreux cadres de la société, ainsi qu’un ancien ministre, ont été arrêtés et inculpés pour des infractions telles que le faux, l’usage de faux et l’atteinte aux biens publics. En effet, les poursuites font suite à des irrégularités présumées dans l’achat de groupes électrogènes destinés à fournir de l’électricité au pays.
Parmi les personnes interpellées figurent l’ancien ministre des Mines et de l’Énergie, Seydou Traoré, ainsi que deux anciens directeurs de la société Énergie du Mali. Des employés de la société et des opérateurs économiques ont également été appréhendés.
Cette démarche menée par les autorités de la transition au Mali est un signe qui témoigne leur lutte acharnée contre la corruption et d’autres crimes financiers, en plus de leur lutte contre les groupes terroristes. Par ailleurs, le président Assimi Goïta a réaffirmé son engagement à combattre la corruption dans son message pour la nouvelle année 2024.
En outre, la situation énergétique au Mali devient préoccupante, avec seulement environ la moitié de la population ayant accès à l’électricité. Malgré les efforts des gouvernements précédents et les appuis budgétaires, la société Énergie du Mali fait face à une dette importante. Les délestages sont devenus fréquents, et certaines régions, y compris la capitale, Bamako, connaissent des coupures prolongées.
En dépit, le président aurait attribué cette situation à plusieurs années de mauvaise gestion et de manque de vision pour le développement du secteur de l’énergie. Il promet d’améliorer la fourniture d’électricité pour remédier à cette situation critique.