En France, les déclarations controversées de la ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, concernant le choix de scolarité de ses enfants, ont déclenché une vague de critiques de la part de l’opposition française. Des appels à la démission se multiplient.
France : Amélie Oudéa-Castéra au cœur d’une tempête politique
En visite dans un collège des Yvelines la semaine dernière, la ministre française de l’Education, Amélie Oudéa-Castéra a été interrogée sur la scolarisation de ses enfants au collège/lycée Stanislas, établissement privé catholique réputé très conservateur et élitiste.
Dans son élément de réponse, elle a justifié ce choix par les « paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées » dans l’établissement public de son aîné. « On en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui, à un moment, ont fait un choix d’aller chercher une solution différente », a-t-elle ajouté.
Ses propos ont déclenché une réaction immédiate de la part de personnalités politiques de l’opposition, qui ont, dans la foulée, souligné l’incompatibilité de cette décision avec son rôle à la tête du ministère de l’Éducation nationale.
L’affaire a pris une nouvelle tournure avec les révélations du journal Libération, selon lesquelles, le fils d’Amélie Oudéa-Castéra n’aurait fréquenté une école maternelle publique que pendant six mois avant de passer au secteur privé. Ces révélations contredisent les justifications avancées par Oudéa-Castéra.
Le député de gauche, Benjamin Lucas, a lancé une pétition en ligne exigeant la démission de la ministre. Dans cette pétition, il souligne le besoin d’un représentant respectant l’école publique et soutenant la communauté éducative. Les appels à la démission se multiplient également du côté du secrétaire national communiste, Fabien Roussel, qui dénonce les mensonges de la ministre et appelle à sa responsabilité.