Le vote a eu lieu ce 26 décembre 2024, au siège de l’Assemblée Nationale à Bangui. Selon la communication du Bureau de l’Assemblée Nationale, le budget de l’exercice 2025 est adopté en séance plénière par, « cent-vingt-six (126) voix pour et, dix (10) voix contre ». Ce vote explique le bureau de l’Assemblée Nationale, est « assorti de zéro bulletin blanc et de zéro bulletin nul ».
Il ressort de ce document adopté par l’Assemblée Nationale, que les ressources domestiques sont estimées à 185 milliards de FCFA et les ressources extérieures en revanche, sont estimées à 162,20 milliards de FCFA en Centrafrique.
Selon le Ministère des finances dans la présentation de ce budget, « les charges sont estimées à 365,92 milliards de FCFA contre, 322,7 milliards de FCFA ouvert dans le budget rectificatif de 2024 ». Ces chiffres présentent, un solde qui « est déficitaire de 26,02 milliards de FCFA correspond à 1,4% du PIB en Centrafrique.
Pour le Ministre des Finances, Hervé Ndoba, dont les propos sont rapportés par l’Assemblée Nationale, ce budget est élaboré dans un contexte particulier. Le contexte s’explique, par « des reformes économiques et financières soutenues par le programme de Facilité de Crédit du Fonds Monétaire International » en Centrafrique. Il y a aussi, a indiqué Hervé Ndoba, « la préparation des élections présidentielle, législative et communales prévues en 2025 » dans le pays.
Le Ministre Centrafricain des Finances, a ainsi profité de la tribune de l’Assemblée Nationale pour, demander « des soutiens sans faille pour mener à bien ces réformes financières » qui passent nécessairement explique Hervé Ndoba, par « la dématérialisation du système fiscal, la sensibilisation au civisme fiscal ou encore, la mise en application des quittances sécurisées » en Centrafrique.
Avant de clôturer les débats à l’Assemblée Nationale ce 26 décembre 2024, Hervé Ndoba a rassuré les Elus de la nation en indiquant, que « les équipes du Fonds Monétaire International seront avec nous en janvier 2025 pour apprécier les évolutions que nous avons pu faire sur les différents chantiers que nous avons engagés » dans le pays. La mission permettra, « d’améliorer la collecte des recettes et également d’avoir une meilleure maitrise de la dépense et donc du déficit budgétaire » en Centrafrique, a expliqué Hervé Ndoba.