Les pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES) ont confirmé, lors d’une réunion ministérielle tenue vendredi 13 décembre 2024 à Niamey, leur décision de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette annonce marque une nouvelle étape dans la construction d’une intégration régionale adaptée aux spécificités du Sahel.
L’AES droit dans sa décision de départ de la CEDEAO
Alors que les chefs d’Etat de la CEDEAO se réunissent dimanche 15 décembre pour un sommet ordinaire, les ministres des Affaires étrangères de pays de l’AES se sont rencontrés puis ont réitérés leur décision de quitter l’institution régionale. Les ministres des Affaires étrangères de l’AES ont souligné lors de leure réunion du vendredi dernier, la nécessité de renforcer la coopération entre les États membres dans des domaines cruciaux tels que la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que la sécurité. Face à la menace terroriste qui pèse sur la région, les membres de la Confédération des Etats du Sahel ont réaffirmé leur détermination à coordonner leurs efforts pour lutter contre ce fléau.
« Tout en rappelant la décision irréversible des Etats de la Confédération de retrait de la CEDEAO, les ministres engagent les comités pluridisciplinaires à poursuivre les réflexions visant à convenir des modalités de sortir dans l’intérêt des populations de la Confédération », peut-on lire dans le communiqué publié à l’issue d’une réunion de Niamey.
En dépit de ce retrait, les pays de l’AES ont exprimé leur volonté de maintenir de bonnes relations avec la CEDEAO et d’œuvrer pour une stabilité régionale durable. Ils ont également condamné les attaques terroristes visant les populations civiles et les forces de défense et de sécurité.