Dans le cadre du dossier Steve Amoussou, le Togo a émis des mandats d’arrêt contre les présumés ravisseurs, notamment les Béninois Ouanilo Médégan Fagla, Directeur du Centre National d’Investigations Numérique (CNIN), ainsi que Jimmy Gandaho et Géraud Gbaguidi. Toutefois, ces mandats pourraient être levés en raison de l’évolution du dossier, selon le porte-parole du gouvernement togolais.
Dossier Steve Amoussou : vers la levée des mandats d’arrêt émis par le Togo contre les ravisseurs présumés
Le Togo et le Bénin semblent collaborer efficacement sur cette affaire. Après que Lomé a dénoncé une violation des droits internationaux par le Bénin, la tension s’est apaisée. « Nous avons échangé avec nos frères béninois sur cette procédure. Il y a une excellente entente sur la diligence de l’enquête », a affirmé le ministre et Secrétaire général du gouvernement togolais.
Pour soutenir cette avancée, il a mentionné le procès tenu à Cotonou, qui a abouti à la condamnation de deux des présumés ravisseurs. « Nous avons dénoncé ce fait regrettable, mais nous entretenons des relations extrêmement bonnes avec notre voisin », a-t-il souligné.
Concernant les mandats d’arrêt, Eninam Massia Christian Trimua a précisé qu’ils devraient être annulés. « On ne juge pas deux fois pour les mêmes faits. Une fois que le Bénin a pris des mesures et a condamné certaines des personnes impliquées, nous ne pouvons pas les arrêter et les condamner à nouveau pour les mêmes faits », a-t-il déclaré.
Le Secrétaire général du gouvernement a ajouté qu’il n’a pas encore vérifié l’état actuel de l’exécution des mandats, mais que « techniquement », ceux-ci ne devraient plus être en vigueur. « C’est un principe juridique partagé par tous nos pays. Une fois le problème résolu par le Bénin, le Togo ne peut pas le résoudre une seconde fois », a-t-il insisté.
Cependant, il a précisé que la procédure se poursuit pour les personnes arrêtées au Togo en lien avec cette affaire.