L’Algérie, le Nigeria et le Niger ont franchi une étape décisive dans la réalisation du projet de gazoduc transsaharien. Lors d’une réunion ministérielle tenue mardi 11 février à Alger, les trois pays ont signé trois accords majeurs qui permettront d’accélérer la mise en œuvre de ce mégaprojet énergétique.
Le gazoduc transsaharien franchit une nouvelle étape, trois accords signés
Ces accords portent sur la mise à jour de l’étude de faisabilité du projet, l’établissement d’un mécanisme de compensation et la signature d’un accord de confidentialité. Ils ont été signés par les ministres de l’Énergie des trois pays concernés à savoir l’Algérie, le Nigeria et le Niger; ainsi que par les dirigeants des compagnies pétrolières nationales.
Le gazoduc transsaharien, d’une longueur de 4200 kilomètres, reliera les champs gaziers nigérians aux marchés européens en passant par le Niger et l’Algérie. Ce projet ambitieux permettra non seulement de diversifier les sources d’approvisionnement en gaz naturel pour l’Europe, mais aussi de stimuler le développement économique des pays traversés.
Ce projet revêt une importance stratégique pour les trois pays impliqués. Il permettra d’acheminer le gaz du Nigeria jusqu’en Europe en passant par le Niger et l’Algérie, sur une distance d’environ 4200 kilomètres. La réalisation de ce projet représente un défi de taille, tant sur le plan technique que financier. Cependant, les trois pays sont déterminés à mener à bien ce projet ambitieux.
Avec la signature de ces accords, le projet du gazoduc transsaharien entre dans une nouvelle phase. Les prochaines étapes consisteront à finaliser les études de faisabilité, à mobiliser les financements nécessaires et à lancer les travaux de construction.