Le Niger a lancé une vaste campagne de vaccination de son cheptel. Cette initiative, qui vise à protéger les animaux contre plusieurs maladies, est une étape cruciale pour renforcer le secteur de l’élevage, pilier de l’économie du pays. Le gouvernement, en partenariat avec plusieurs organisations internationales, a déployé d’importants moyens pour garantir le succès de cette opération.
Niger : le cheptel national sous haute surveillance vaccinale
Le Niger a entamé une nouvelle phase de sa stratégie visant à améliorer la santé de son cheptel. Mardi dernier, à Korankassa Peulh, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Mahamane Elhadj Ousmane, a donné le coup d’envoi officiel de la campagne de vaccination gratuite pour l’année 2024-2025. Les autorités ambitionnent de vacciner près de 95% des bovins et petits ruminants du pays, soit un total de plus de 41 millions d’animaux. Par ailleurs, une attention particulière sera accordée aux chameaux, avec une cible de 35% des effectifs.
« La maîtrise de la santé animale est la clé de la réussite de tout élevage », a souligné le ministre. Cette affirmation met en évidence l’importance de cette campagne pour le développement du secteur de l’élevage, qui joue un rôle essentiel dans l’économie nigérienne.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le gouvernement nigérien a mis en place un dispositif conséquent. Des quantités suffisantes de vaccins et de matériels ont été acquises, et un important déploiement logistique a été organisé. Par ailleurs, le Niger bénéficie du soutien de partenaires techniques et financiers tels que le Comité international de la Croix-Rouge, la Banque mondiale et la FAO.
Cette campagne de vaccination s’inscrit dans le cadre des plans stratégiques d’éradication de la peste des petits ruminants et de contrôle de la péripneumonie contagieuse bovine. Elle s’accompagne d’un suivi rigoureux des animaux vaccinés grâce à un système de marquage et à des campagnes de séromonitoring régulières.
Cette approche globale vise à garantir la durabilité des résultats obtenus et à renforcer la résilience du secteur de l’élevage face aux menaces sanitaires. En protégeant le cheptel, le Niger contribue également à assurer la sécurité alimentaire de sa population et à soutenir les revenus des éleveurs.