Le Maroc occupe désormais le poste de Vice-président d’Interpol pour l’Afrique. Le pays a été élu à l’unanimité lors des élections du comité exécutif.
Interpol pour l’Afrique : le Maroc élu Vice-président
L’information a été communiquée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Le représentant du Maroc, Mohamed Dkhissi, directeur de la police judiciaire et chef du Bureau central national d’Interpol-Rabat, a été élu au poste de Vice-président d’Interpol pour l’Afrique. Il a obtenu la majorité des votes lors de la 92è Assemblée générale d’Interpol qui se tient à Glasgow (4-7 novembre), en Ecosse.
Pour les autorités marocaines, cette élection est le couronnement de tous les efforts fournis par le Royaume pour contribuer à la préservation de ma sécurité régionale et internationale. C’est d’ailleurs pour apporter davantage sa pierre à l’édifice que le Maroc a postulé. La candidature a été bien murie et ficelée. Le Royaume a mis en avant son investissement dans les ressources policières africaines, le développement des structures de sécurité et la coopération policière en Afrique afin de lutter contre l’immigration irrégulière, le trafic humain et le crime transfrontalier.
Élu vice-président d’Interpol pour l’Afrique, le Maroc se dit prêt à coordonner les efforts avec les bureaux centraux en Afrique et dans le monde pour répondre rapidement et efficacement aux défis sécuritaires sur le continent.
Les trois candidats qui étaient en lice sont : la Béninoise Innocentia Akpovo Monteiro, commissaire divisionnaire de police ; le Marocain Mohamed Dkhissi, directeur de la police judiciaire et chef du Bureau central national d’Interpol-Rabat et la Namibienne Anne- Marie Nainda, directrice générale adjointe de la police namibienne.
Interpol, l’Organisation internationale de police criminelle, fondée le 7 septembre 1923 et basée à Lyon, en France, facilite la coopération policière internationale. Elle est notamment connue pour ses « notices rouges« , des avis de recherche diffusés dans 196 pays membres, qui permettent aux polices nationales d’identifier, de localiser et d’arrêter les criminels.