Le Ghana a informé le Royaume du Maroc et l’Union africaine de leur décision de mettre fin à ses relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Cette république autoproclamée revendique le Sahara occidental, un territoire comptant environ 30 000 habitants, souvent considérés comme des nomades.
Le Ghana rompt ses liens diplomatiques avec la RASD : un soutien implicite au Maroc ?
Dans un courrier adressé aux autorités marocaines, le Ghana a officialisé cette rupture, affirmant ainsi son soutien implicite à la position marocaine. Proclamée le 27 février 1976, la RASD n’est pas reconnue par tous les Etats africains. Ce mouvement a été historiquement soutenu par l’Algérie et la Libye.
La RASD, également connue sous le nom de Front Polisario, est en conflit avec le Maroc depuis plusieurs décennies. En août 1979, la Mauritanie a signé un accord de paix avec le Front Polisario à Alger, renonçant à toute revendication territoriale sur le Sahara occidental et mettant fin au conflit.
Le Maroc a ensuite annexé la zone auparavant revendiquée par la Mauritanie. Durant les années 1980, il a construit un mur de défense, connu sous le nom de mur marocain, pour contrer les attaques du Polisario.
Après des années de conflit, un cessez-le-feu a été conclu le 6 septembre 1991 entre le Maroc et le Front Polisario. Depuis, environ 190 militaires de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) surveillent le respect de cette trêve et préparent un référendum sur le statut final du territoire. Cependant, ce référendum est constamment repoussé à cause de désaccords sur l’identification des votants.