Face aux contraintes budgétaires actuelles, le Ghana a décidé de réduire l’ampleur des célébrations marquant le 68e anniversaire de son indépendance. Le président John Dramani Mahama a annoncé cette décision, privilégiant une approche plus sobre et moins coûteuse.
Le Ghana opte pour des célébrations de l’indépendance plus modestes
Les traditionnelles cérémonies fastueuses, qui incluaient notamment des défilés militaires et des événements culturels à grande échelle, seront considérablement réduites cette année. Le chef de l’État a décidé de mettre fin à la rotation régionale des célébrations, une pratique qui consistait à organiser chaque année les festivités dans une région différente du pays.
Cette décision s’inscrit dans un contexte de difficultés économiques que traverse le Ghana. Le pays fait face à une inflation élevée et à un endettement important. Le gouvernement a donc jugé nécessaire de réduire les dépenses publiques et de privilégier les investissements dans les secteurs sociaux. Mieux, les célébrations de 2024 à Koforidua ont coûté près de 15 millions de cédis ghanéens (environ 1,2 million d’euros) aux contribuables.
« Le président a décidé que les célébrations de cette année ne prendront pas la forme spectaculaire à laquelle nous étions habitués », a déclaré le ministre de la communication gouvernementale, Felix Kwakye Ofosu. Les cérémonies se concentreront désormais sur les aspects protocolaires, avec notamment un discours du président et des prestations culturelles plus modestes.
En réduisant l’ampleur des célébrations de l’indépendance, le gouvernement ghanéen souhaite montrer sa détermination à faire face aux défis économiques du pays et à privilégier les dépenses sociales. Les fonds ainsi économisés pourront être investis dans des secteurs vitaux pour le développement du Ghana.