Le gouvernement canadien a annoncé une hausse significative des exigences financières pour les étudiants internationaux sollicitant des permis d’études à partir du 1er janvier 2024. Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a affirmé que cette mesure vise à mieux préparer les étudiants à affronter le coût de la vie croissant au Canada, qui a dépassé les anciens seuils établis dans les années 2000.
« Les étudiants internationaux apportent d’importants avantages culturels, sociaux et économiques à leurs communautés, mais ils ont également été confrontés à des défis pour s’orienter dans la vie au Canada. Nous révisons le seuil du coût de la vie afin que les étudiants comprennent le véritable coût de la vie ici. », a déclaré le ministre canadien de l’Immigration, Marc Miller.
Ainsi, à partir de 2024, les demandeurs de permis d’études pour le Canada, devront démontrer qu’ils disposent de 20 635 $ CAD, en plus de leurs frais de scolarité et de déplacement pour la première année. Cette exigence est basée sur 75 % du seuil de faible revenu, représentant le revenu minimum pour subvenir à ses besoins fondamentaux.
Miller a souligné que ces changements étaient nécessaires, car les exigences financières n’ont pas suivi l’augmentation du coût de la vie. Cette modification s’appliquera aux nouvelles demandes de permis d’études à partir du 1er janvier 2024.
En outre, le gouvernement canadien a prolongé la dérogation permettant aux étudiants internationaux de travailler hors campus pendant plus de 20 heures par semaine jusqu’au 30 avril 2024, offrant ainsi une marge supplémentaire pour s’intégrer financièrement.
Cependant, certaines politiques temporaires telles que l’extension des autorisations de travail post-diplôme ne seront pas prolongées au-delà de 2023. Miller a indiqué que ces ajustements visent à assurer une meilleure préparation financière des étudiants tout en favorisant une intégration réussie au sein de la société canadienne.