Le Burkina Faso maintient fermement sa décision de quitter la CEDEAO sans délai, malgré le délai ultérieur fixé par l’organisation ouest-africaine. La réaffirmation de cette décision a été communiquée à la CEDEAO par le Burkina Faso le 7 février 2024.
Le Burkina Faso maintient sa position face à la CEDEAO
Le Burkina Faso justifie son rejet du délai fixé par la CEDEAO. Ainsi , il souligne que l’organisation a violé ses propres textes à plusieurs reprises. En effet , le gouvernement fait référence à des sanctions imposées en dehors des dispositions prévues par les textes de la CEDEAO, avec une apparente intention de nuire aux économies des pays en transition.
Face à cette situation, le gouvernement bukinabè a critiqué également les mesures de confinement économiques et financières instaurées par la CEDEAO contre ses propres membres, considérant cela comme une violation du Traité révisé et des valeurs fondamentales de l’organisation.
Par ailleurs, il est à noter que le Burkina Faso, le Mali et le Niger expriment leur volonté de quitter la CEDEAO en raison de divergences avec les objectifs initiaux de l’organisation, de son allégeance à des puissances étrangères, ainsi que de sanctions perçues comme injustes et illégitimes.
En clair, cette situation témoigne d’une tension entre le peuple bukinabè et la CEDEAO, avec des divergences profondes sur des questions économiques et politiques. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles seront les conséquences pour les relations entre le Burkina Faso et la CEDEAO.


